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Extrait du texte (version scénique)

 

(...)

Et enfin avec les cnidaires les éponges – alors là, je dois avouer que je ne sais rien du « propre » des éponges ... 

 

(après une rapide et impossible explication de la classification phylogénétique du vivant)

Arrggh ! C’était assez simple ... mais vous connaissez au moins tous ces animaux, avec lesquels l’homme a une parenté. 

Mais ce que vous ne savez pas, c’est que l’origine de toutes ces espèces animales, c’est les

métazoaires ! Et que les métazoaires c’est aussi des branches familiales de protostomiens du grec stoma « la bouche », la bouche en premier ... Il y a donc d’un côté les deutérostomiens et de l’autre les protostomiens :

Qui vont donner les mollusques : les gastéropodes : les escargots, et les céphalopodes : les pieuvres, extrêmement intelligentes ... 

Qui vont donner les annélides, c’est là que l’on retrouve nos vers de terre intelligents, et surtout les ... les euarth ... - et là le grec ne peut pas m’aider : les euarthropo-tropropodes, trop ... enfin : les athropodes, tiré du latin – c’est les mêmes bêtes en grec et en latin – les arthropodes qui ouvrent à la fois vers les araignées – je reparlerai des araignées ... j’adore les araignées -, les crustacés, les ... et tous les insectes !

 

Hé bien voilà, les hommes et les animaux ont un même ancêtre commun, un eucaryote – théorique -, qui est donc un deutérostomien, là aussi du grec stoma « la bouche » - mais pas en premier -, un deutérostomien à grande bouche ... Car on a découvert récemment un fossile de cinq cent quarante millions d’années tout de même, qui a un nom grec ! Saccor... du grec saccus - ah non, excusez-moi, là c’est du latin et rhytis, là c’est du grec ce qui signifie « ride », donc une sorte de sac ridé, avec une grande bouche, une très grande bouche ...

 

C’est notre ancêtre commun ...

 

Je vous conseille, si vous aimez les animaux, d’apprendre le grec ... et si vous aimez la philosophie aussi, d’apprendre le grec - et pourquoi pas le latin -, quoique les philosophes n’ont jamais été très proches des animaux, même si c’est un philosophe, grec, Aristote ! qui, il y a bien longtemps, après s’être intéressé aux caractères de l’homme par rapport à l’animal, a énoncé le premier « le propre de l’homme » ...

Le propre de l’homme disait Aristote - en grec - consisterait à « avoir langage et raison ». Comme si l’animal n’avait pas de langage ! Peut-être que les animaux ont un langage ... Il n’y a pas que la parole qui est langage ... Quand à la raison !?

On a dit aussi que « le propre de l’homme » serait d’avoir des émotions, comme par exemple le rire – j’en ai déjà parlé - ... la peur, serait d’avoir des désirs, des plaisirs – de s’amuser, de jouer -, et surtout que « le propre de l’homme » serait d’avoir de la mémoire. Mais tout cela est présent chez l’animal même chez les insectes, même chez les mollusques et même chez les crustacés qui peuvent mémoriser et donc ... apprendre ! Les crabes ont une mémoire surprenante et même s’ils marchent de côté, ils savent très bien où aller. 

C’est parce que le cerveau de la plupart des animaux est fabriqué de la même manière que celui de l’homme. Même si l’on dit de l’homme qu’il a un plus « gros » cerveau. 

L’animal est comme vous un être sensible qui ressent les émotions dans la même aire cérébrale que chez l’homme : dans le cerveau limbique ! 

Je vais vous expliquer où est le cerveau limbique ... et où se trouve l’hippocampe, et l’amygdale, avec un Y grec – si on l’écrit avec un I, c’est du latin -, l’amygdale donc qui n’a rien à voir avec la mygale, l’araignée, l’araignée ! ... l’amygdale qui a un rôle très important dans la peur et le stress - mais personne là n’a peur des araignées !?

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