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Sans doute les «humanistes» préoccupés par le sort auquel sont encore condamnés les hommes privés de liberté, de ressources ou de droits, considèrent-ils ces problèmes sinon secondaires, du moins seconds. Et les mauvais esprits, assurément, en rient, qui estiment que les réponses apportées par les zoologues, les philosophes, les éthologues ou les psychologues à ces questions, seraient moins convaincantes si, au lieu de chats, chiens, singes ou rats de laboratoire, ils prenaient pour objet d’étude moustiques, moules ou lombrics. 

L’avis des bêtes / Robert Maggiori

The Apes And The Chimpanzees / The Servant

(Les Singes et Les Chimpanzés)

There's someone at the door

Il y a quelqu'un qui frappe à la porte

Someone at the door

Quelqu'un qui frappe à la porte

I'll go get it

Je vais aller voir ça

Well if it isn't our distant cousins

Mais si ça n'était pas nos cousins éloignés ?

Look darling it's our cousins

Regarde chérie ce sont nos cousins

Come on and meet my family

Venez rencontrer ma famille

Come on and meet my family we are eating

Venez rencontrer ma famille nous sommes en plein repas

Come on and meet my family

Venez rencontrer ma famille

Come on and meet the family we are eating

Venez rencontrer la famille nous sommes en plein repas

You must join us

Il faut que vous vous joingnez à nous

Come on dear lay another place for

Allez chérie mets une autre assiette

The apes and the chimpazees...

Pour les singes et les chimpanzés...

You look like an orang-utan

Tu ressembles a un orang-outang

You look like an orang-utan body popping

Tu resembles a un oran-outang au corps sautant

Well I am just a monkey

Et je ne suis juste qu'un petit singe

I'm just a monkey that is rocking !

Je suis juste un singe qui fait du rock !

You must join us

Il faut que vous vous joignez à nous

Come on dear, lay another place for

Allez chérie met une autre assiette

The apes and the chimpazees...

Pour les singes et les chimpanzés...

Nietzsche, L’Antéchrist, § 14.

Nous nous sommes corrigés. Nous sommes devenus moins prétentieux en toutes choses. Nous ne faisons plus descendre l’homme de l’« esprit », de la « divinité », nous l’avons replacé parmi les animaux. Il est pour nous l’animal le plus fort, parce qu’il est le plus rusé : l’esprit dont il est doté en est une suite. Nous nous défendons d’autre part contre une vanité qui, là aussi, voudrait élever sa voix : comme si l’homme avait été la grande pensée de derrière la tête de l’évolution animale. Il n’est absolument pas le couronnement de la création ; chaque être se trouve, à côté de lui, au même degré de perfection… Et, en prétendant cela, nous allons encore trop loin : l’homme est relativement le plus manqué de tous les animaux, le plus maladif, celui qui s’est égaré le plus dangereusement loin de ses instincts – il est vrai qu’avec tout cela il est aussi l’animal le plus intéressant ...

 

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